Pré-histoire

C’est le troisième élément de l’évolution sociale. C’est l’arme, la première après la massue, l’arme de chasse, de défense individuelle, familiale et collective, l’arme par excellence.
L'arc est apparu sur presque tous les continents, sauf en Australie, où l'usage du woomera propulseur qui fut une arme très antérieure à l'arc.
Naissance de l'arc à l'époque Paléolithique (première tentative emmagasinage d'énergie il y a 50 000 ans avant JC).
Des pointes de flèches trouvées à Bir-el Alter, en Tunisie (50 000 ans ).
Des peintures rupestres sur des parois de grottes ( 10 000 ans avant JC ) espagnoles montrent des archers chassant des mammifères sauvages.

Peinture rupestre d'Espagne Orientale
Peinture rupestre d'Espagne Orientale

Les arcs en bois d'if les plus anciens ont été trouvés sous forme de fossiles dans des tourbières en Angleterre et en Suisse (8 000ans avant JC).
Au Mésolithique l'arc de chasse remplace le propulseur (8000ans avant JC). En Espagne des représentations de peintures rupestres montrent l'utilisation de l'arc pour la chasse.
Sur des squelettes d'hommes du Néolithique ( grotte de la Marne…) on a retrouvé des pointes de flèches fortement enchâssées en silex (os, ivoire…) dans des tibias, vertèbres….
Les archers préhistoriques d'Afrique du Sud avaient des arcs de chasse courts de puissance ne dépassant rarement 15 kilos. Les flèches étaient constituées d'un corps en roseau et les pointes taillées de longueurs de 10cm.

Les hommes aux temps antiques, au Moyen-Orient, ont utilisé l'arc court comme une arme pour les cavaliers et les équipages de chars, comme le prouvent quelques bas-reliefs (musée du Louvre archers Assyriens).

Vers 5300 avant JC à 3000 mètres d'altitude au pied d'un glacier de la frontière Austro-Italienne, il à été découvert l'homme de Similaûn du nom d'OTZI entouré de son arc, ses flèches et de tous petits matériels pour entretenir ceux-ci.

Archer-lancier fantassin Achéménide

Il y a 2500 se créa la Fondation de l'Empire PERSE par Cyrus grand le grand, monarque libéral qui libéra son peuple de la domination Mèdes, il unifia son pays et il devient ainsi le premier monarque incontesté de l'Empire Perse. Le cylindre de terre cuite découvert à Babylone, a laissé le témoignage d'un code de la guerre que Cyrus avait institué à une époque où le vainqueur avait tous les droits et le vaincu toutes les obligations. Par cet édit, Cyrus interdisait le pillage, ordonnait la libération des prisonniers, la reconstruction des maisons, et exigeait le respect de tous les dieux, il instituait également l'égalité en supprimant l'esclavage (Fondement ce qui 25 siècles plut tard, devait devenir la déclaration des droits de l'homme). L'arc était à cette époque à l'honneur. Des recherches ont été effectuées qui nous décrivent les fantassins Achéménides armés d'arc, vêtus d'immenses tuniques vertes et rouges. Les cavaliers Sassanides armés non seulement d'un arc, mais également d'une lance à doubles pointes.


L'arc est l'arme favorite des Perses, c'est un archer agenouillé que DARIUS (521 avant JC) se fait représenter sur ses dariques d'or (monnaie d'or des Perses achéménides) de l'Empire. En plaçant le pied gauche sur la pointe de l'arc enfoncé en terre l'archer se donnait un point fixe permettant de plus grands efforts, un tir plus précis et plus puissant.

L'archerie montée a assuré dans l'antiquité la supériorité des Scythes (peuple de cavaliers et guerriers redoutables entre le Danube et le Don à partir du XIIème siècle avant JC), puis des Parthes (peuple installé au IIIème siècle avant JC dans la région nord-est de l'Iran).

Monnaie d'Iran

Dans le décor du palais de Darios 1er le grand à Suse (fin du VI ème siècle av JC) une frise au Louvre représente des archers de Persépolis tournés vers la gauche ou vers la droite, leurs mains étant représentées dans la même position. Les archers sont vêtus de la robe de cour que portent en temps de paix le roi lui-même, ses dignitaires et ses gardes. L’armement est le même pour tous les arcs qui sont ornés de tête de canard, à la mode syrienne, carquois à l’épaule gauche et la lance tenue à deux mains, dont l’extrémité en forme de grenade repose sur le pied, selon une tradition de l’ancien Elam. Notons cependant que la tenue des soldats perses étaient bien différentes de celles des archers de Darios. Ceux-ci étaient habillés de tuniques, de cuirasses d’écailles et de pantalon.

Les plus anciens peuples de l'Asie en firent usage. C'était l'arme du "Rustan" des Perses, ou "Rama" des Hindous.

Dans les légions romaines et les Parthes, les archers étaient des mercenaires (recrutés en Asie Mineure) et d'auxiliaires (troupes étrangères).

Romains et Gallo-romains considéraient le tir à l'arc aussi comme un sport.

Les Indiens d'Amérique étaient des maîtres dans le maniement d'arcs courts et sont les ancêtres de nos arcs.

La cité Caravanière de Palmyre sous l’empereur romain Hadrien (76-138 ap JC) : les Pamyréniens, guerriers émérites recrutés comme archers dans tout l’empire, appréciaient les postes militaires commandant de troupes défendant la ville contre les nomades (cavaliers, centurions…).

Egypte

Vers 2 600 avant JC, les Egyptiens réalisaient un service militaire, les arcs peu puissants de cette région étaient en bois d'acacia (muséum de New York). Ils étaient équipés de carquois. Leurs bras d'arc étaient protégés.

Les Egyptiens, Assyriens et Babyloniens, utilisèrent cette arme pour la chasse aux lions, antilopes, gazelles et flamants roses.

Les Hittites, ces guerriers indo-européens qui se lancèrent vers 1800 avant JC à la conquête de l’Asie Mineure, attribuaien à l’arc un pouvoir véritablement magique. Aussi l’utlisaient-ils même dans une cérémonie destinée à guérir les homosexuels de leurs goûts contre nature. Lors de celle-ci, l’accusé dévêtu et portant une quenouille, devait d’abord passer sous une arche, après quoi le prête l’en débarrassait, avant de lui remettre un arc accompagné des paroles suivantes : « Je t’ai retiré ta féminité, et t’ai rendu la masculinité, puisses-tu grâce à l’arc, reprendre une conduite d’homme »

En Egypte, les archers mercenaires soudanais et les fantassins égyptiens avaient des arcs faits d’une pièce continue. Après le départ des HYKSOS vers 1580 av JC , les Egyptiens adoptèrent leur carquois et, pour protéger de la vibration de la corde, des garde-bras faits de roseaux enroulés autour de l’arc.
Les Assyriens, qui avaient une infanterie légère composée d’archers, avaient des gardes-bras en bronze formant un dessin à l’intérieur de l’avant-bras gauche.

En Orient les fresques et bas-reliefs nous montrent, en effet, en plus du cocher, au moins un tireur à l’arc, accompagné quelquefois d’un lanceur de javeline. Ce système d’arme était ainsi parfaitement conçu puisque le premier combattant était destiné à l’attaque à distance, tandis que le second devait assurer la défense rapprochée.

Certains bas-reliefs égyptiens représentent le Pharaon TOUTHINOSIS III (1480-1450 av JC) conduisant son char, en tirant en même temps à l’arc, les guides étant passés autour de ses reins. La précarité de cette conduite nécessita sans aucun doute par la suite l’adjonction d’un cocher C’est ainsi qu’une figurine en argent du trésor de l’Oxus, conservée au British Muséum, nous montre un char de guerre médique datant du XVIIème siècle av JC.

Au VIII ème siècle avant JC, les SCYTHES étaient munis d’arc de forme mongole (court : moins 70cm comme le laisse supposer son carquois (36 cm ) ou « goryte », et ses flèches 
(50cm ) au Musée Régional de Rostov-sur-le-Don en Russie). Les guerriers SCYTHES pour bander leur arc s’accroupissaient, et le passaient sous sa jambe gauche tendue.

Dans des tombes égyptiennes, des vestiges d'arcs ont été retrouvés, ces arcs étaient composés d'un savant assemblage (quelques fois incrustation de fil d'or ou de cuir ; l'écorce colorée, bagues et divers métaux illustrées, marqueteries miniatures) de bois de différentes essences, de fibres, de cornes agglutinées, tirés en tendant la corde derrière la tête, de tendons et de cuirs assujettis par de la colle.
AMENOPHIS II (1450 à 1425 avant JC), Roi athlétique, champion d'équitation, célèbre à son époque pour son adresse et sa force exceptionnelle (exercice sur des cibles de bronze). On avait dressé à son intention quatre cibles en cuivre d'Asie de huit centimètres d'épaisseur, à une douzaine de mètres d'intervalle. Sa majesté prit son arc, ainsi que quatre flèches, puis lança son char vers le Nord et tira de toute sa puissance. La flèche traversa la cible et ressortit de l'autre côté. Il visa alors le poteau suivant. C'était là un exploit comme on en n' avait jamais vu ni conté, une flèche perforant une cible de cuivre et tombant sur le sol, de l'autre côté. Aussi, dans sa tombe, on trouva son arme favorite, le grand arc de bois et de corde que nul, dans son armée ne pouvait bander.
Parmi les onze pharaons des XIX et XX ème dynasties ayant porté ce nom, il y a lieu de supposer qu'il s'agit de RAMSES III (1198 à 1166 avant JC). L'arc était par excellence, à cette époque, l'arme des chasseurs et des guerriers.

Les Pharaons combattent en personne, adoptent de nouvelles armes de bronze, des chars légers, portent l'arc asiatique "composé".

Un bas-relief assyrien représente le Roi TIGLATTAPHALASAR III (745-727 av JC) chassant à l’arc sur son char dont les flancs sont garnis de deux carquois, contenant chacun une hachette. On voit sur les nombreux documents figurés laissés par les Assyriens un autre char, contenant trois hommes et dont les côtés étaient ainsi abondamment pourvus de flèches, dans des carquois disposés en croix.

Les Hyksôs envahisseurs sémites qui conquirent l'Egypte (730-1580 av JC) introduisent dans la vallée du Nil le redoutable arc "composé", d'origine asiatique.

Les chars perses de CYRUS (556-530 av JC) armés de faux quelque peu encombrantes qui, outre le cocher, emmenaient aussi un archer (arc en acacia poli en deux parties longitudinales mises bout à bout, et jointes à l’aide d’une poignée métallique), conservés au Métropolitain Muséum de New York).

Les Médés et les Perses avaient aussi des archers fantassins entre les fameux (Immortels de la garde du Roi des Rois) dont une frise en briques vernissées du palais de Susa nous a laissé le souvenir. En plus de l’arc passé autour de l’épaule gauche, ces gardes portaient un carquois décoré en vannerie. Leur arc de type composite, imité du modèle tartare, développait une puissance qui ne semble pas été surpassée.
Les Perses avaient l’astuce de se servir des flèches pour le recensement de leur innombrable armée. En défilant devant le trône du grand Roi, chaque soldat jetait une flèche dans un panier. Les paniers étaient ensuite cachetés pour n’être ouverts à nouveau que lors d’une autre revue, au cours de laquelle chaque homme reprenait une flèche. Il ne restait plus qu’à compter les flèches restantes pour connaître le nombre de morts, blessés ou prisonniers.

Antiquité

LE SAGITTAIRE (Un centaure immortel CHIRON fils de Saturne et Philyre).
Sous le signe de l’archer du 23 novembre au 21 décembre.
La jalouse Ruée ayant surpris les amants, Saturne prit pour s’échapper la forme d’un cheval et Philyre se réfugia dans les montagnes des Pélasges où elle erra longtemps, et mit au monde un fils qu’elle appela Chiron.
Mais, quelle fut la douleur de cette mère infortunée, lorsqu’elle vit que ce fils était moitié homme, moitié cheval. Elle invoqua les dieux qui, touchés de sa peine, la métamorphosèrent en tilleul, autant pour faire cesser sa douleur que pour la soustraire aux emportements jaloux de sa rivale.
A taille d’adulte, Chiron se retira comme sa mère dans les montagnes où il chassait avec Diane, et formait auprès de la déesse la connaissance des étoiles et des simples.
C’est ainsi qu’il acquit la réputation d’une rare sagesse. Il s’établit ensuite au pied du mont Pélion, dans la grotte qui fût bientôt reconnue, pour la plus fameuse école de Grèce.
La plupart des Argonautes et des héros armés pour ou contre Troie lui durent leur éducation.
Bacchus, Hercule, Jason, Esculape, Thésée, Nestor, Enée, Castor et Pollux, Hippolyte, Ulysse, Diomède, Céphale et Achille, ainsi qu’une infinité d’autres, auxquels il enseigna l’astronomie, la médecine et la chirurgie.
Ce fut lui, dit-on, qui le premier enseigna aux hommes les formes juridiques et l’usage du serment. On lui doit aussi d’avoir prescrit la manière d’honorer les dieux.
Il excellait en de multiples arts : les accords de sa lyre étaient si mélodieux, que dans ses mains le son de cet instrument procurait aux malades leur guérison, il ne connaissait pas moins parfaitement les propriétés des corps célestes, dont il savait détourner ou prévenir les influences fatales à l’humanité.
Hercule, son élève, ayant déclaré la guerre aux Centaures,  crurent se mettre à l’abri de ses poursuites, en se réfugiant à Maltée, auprès de Chiron, mais cette considération ne fut d’aucun poids dans l’esprit de leur ennemi, il les attaqua sans ménagement et frappa son ancien maître au genou, Hercule désespéré, s'employa en vain de soulager Chiron, les secrets que ce dernier lui avait appris. Mais les flèches avaient été trempées dans le sang impur de l’Hydre de Lerne, et leurs blessures n’étaient susceptibles d’aucune guérison.
Le sage se plaignit à Jupiter d’une immortalité qui prolongeait ses souffrances, et ce dieu, touché, consenti à lui terminer ses jours.
Il plaça Chiron dans le zodiaque, d’où la naissance de la constellation du sagittaire.
On l’y représente tenant tantôt une massue, tantôt du gibier, quelquefois, il pince sa lyre, mais le plus souvent, c’est à l’archer que l’image le compare.
Chiron épousa les nymphes Naïs et Chariclo dont il eut plusieurs enfants.
Cette dernière, fille d’Apollon, lui donna une fille Ocyrhoé, qui vu le jour au bord d’un fleuve rapide.
L’éducation d’Esculape avait été confiée à Chiron, sa fille Ocyrhoé, tenant un jour cet enfant dans ses bras, se sentit tout à coup inspirée, et dévoila aux yeux de son père, le secret des évènements que le destin réservait à son élève et à lui-même. Mais sa prédiction finissait à peine qu’elle se sentit métamorphosée en jument, telle fut la vengeance que Jupiter exerça sur elle, pour la punir de son indiscrétion.

EROS 
L’arc qu’arme Eros nous lance des flèches les plus perfides.

Artémis
On peut observer dans la mythologie grecque que le demi-dieu HERCULE ou HERACLES (représentant la force fils de ZEUS et d'ALCMENE) est représenté d'un arc (c'est d'une flèche qu'il tua le Centaure NESSUS qui tentait d'enlever sa femme DEJANINE). De plu, pour expier le meurtre de son épouse MEGARA et de ces enfants, il dut exécuter les douze travaux imposés par le roi de Tirynthe, Eurysthés. Parmi ceux-ci, il tua à coup de flèches les oiseaux du lac Stymphale. Dévoré par les souffrances provoquées par la tunique empoisonnée de NESSOS, HERACLES se jeta dans les flammes d'un bûcher sur le mont Oeta.
Au siège de TROIE, le héros PANDARUS promit un don de cent moutons à Apollon, dieu des archers.
DIANE est la  déesse de la chasse et de la nature sauvage. Elle correspond à L'ARTEMIS grecque.
CUPIDON, dieu grec de l'amour.
APPOLON, dieu de la beauté, de la lumière et des arts.

Dans HOMERE, ULYSSE héros grec, roi légendaire d'ITHAQUE, Télémaque annonçant que sa mère PENELOPE va faire un choix d'époux, elle choisira celui qui sera capable de tirer à l'arc composé de deux cornes d'antilope dont il était le seul à pouvoir bander et avec un bandeau sur les yeux. Ulysse, déguisé en mendiant, prend l'arc et vise la cible pour envoyer la flèche en plein centre.

Jeu de l'arc d'Ulysse

Dans le chant XXIII de L'ILIADE, des jeux  sont organisés pour les funérailles de PATROCLE. Dans le programme, il y a des courses de chars, des pugilats (combats à coups de poing), de la course à pieds, de l'escrime, du pancrace (combat gymnique associant la lutte et le pugilat ), lancer de disque et du tir à l'arc

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LES AMAZONES
Farouches guerrières que la mythologie connue, elles occupaient un pays au Nord de l'Europe, de la mer Noire et remontant le Danube et le Don, leur nation s'étalait en Scyaie.
Ne pouvant souffrir d'hommes parmi elles, et ne rendant visite à leurs époux qu'une fois par an, les amazones sacrifiaient à leur naissance les enfants mâles. Elles n'élevaient que les filles auxquelles elles brûlaient ou tranchaient le sein gauche afin de leur permettre une plus grande habileté à l'arc.
Puissantes, disciplinées, impitoyables, elles faisaient régner une terreur constante sur les pays avoisinants, pillant et massacrant, enlevant les hommes les plus beaux pour en faire un cheptel de reproduction qu'elles renouvelaient systématiquement suivant une formule rigoureuse "la vie ou la mort".
Eurysthée, Roi de Mycène, donna ordre à Hercule de lui ramener la ceinture d'Hippolyte, Reine de ce peuple féminin qu'il craignait tant. Ce fut l'un des douze travaux de cette divinité de 3ème ordre que l'on nomme aussi Héraclès.
Hercule avait appris à tirer à l'arc avec Rhamante, l'un des trois juges des enfers, fils de Zeus et frère de Minos, il était donc le seul capable de venir à bout de cette borde guerrière et fit campagne avec Thésée. Les Amazones furent vaincues et Thésée épousa leur Reine. Ils eurent un fils qu'ils appelèrent Hyppolyte, comme sa mère. Le malheur, hélas, voulu que plus tard Hyppolyte inspira à Thèdre, autre épouse de Thésée, un amour coupable qu'il refusa de partager. Injustement dénoncé au Roi son père, par sa Marratre, Thésée obtint de Neptune que son fils fut châtié par le Dieux.
Les chevaux du jeune Prince furent épouvantés par un monstre sorti des flots, un jour qu'Hyppolite conduisait son char sur la plage, les animaux affolés traînèrent le corps du malheureux sur les rochers. Phèdre, dévorée de remord se pendit. On dit aussi qu'Esculape, dieu de la médecine, instruit de l'innocence d'Hyppolyte et touché de cette jeunesse perdue, rendit la vie au fils de celle qui fut la plus belle Reine des Amazones.
Une autre de leurs souveraines, Penthésilée, périt au siège de Troie, tuée par Achille, lorsque l'on sait qu'Achille récupéra les flèches d'Hercule et que leur histoire est liée au siège de Troie, cela promet une autre histoire.