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A l'époque Chasséenne, dans le sous-sol de Lattes, on a retrouvé des pointes de flèches en silex. Conquérant graduellement l’Europe, Attila, roi des huns (434-453), finit par se lancer à l’assaut de la Gaule romaine. Leur réputation les précède, les romains en eurent une telle peur qu’ils récitaient dans leurs prières, comme nous le signale P. Roth, « Préservez-nous, Seigneur, des flèches des Huns ». Après la défaite infligée aux Huns aux champs Catalauniques en 451, et la mort d’Attila deux ans après, les Huns se répandirent en Hongrie, puis vers l’Ouest. Ainsi ne pouvant aller plus loin, ils s’établirent en Bretagne, où le type tartare s’est conservé jusqu’à nos jous. (Tiré du grand livre des armes de C.T.R. Jackie Blas). Pendant tout le Moyen Age, les
archers ne
constituèrent en Europe occidentale que des corps
spéciaux recrutés parmi le peuple, car les arcs
et les
flèches n’étaient ni embarrassants, ni
coûteux. Ceci n’avait pas cours hormis chez les
Artésiens et les Flamands dont l’esprit communal
développera considérablement le tir à
l’arc,
à telle enseigne qu’il y est encore couramment
pratiqué en
tant que sport, ainsi qu’Outre Manche. En 471, la première Compagnie de Soissons fut créée par SAINT PRINCE, évêque de Soissons. Gardienne des reliques de Saint-Sébastien, elle collabora à l’administration de toutes les Compagnies, avec les abbés de Saint-Médard-des-Soissons, grands maîtres des chevaliers de l’Arc. L'arc est utilisé au début des batailles puis les archers, après avoir tiré une douzaine de flèches pour protéger les premiers assaillants, ceux-ci montent à l'assaut presque immédiatement, plaçant les échelles ou portant les béliers. Tantôt ils subissaient, en rase campagne les assauts de la cavalerie avant de finir leur carquois. L'arc était surtout une arme de défense de places fortes, châteaux, utilisé sur les remparts de villes d'où l'on tirait au travers de meurtrières comme les arbalètes (utilisées sous le règne de Louis VI le Gros le concile de Latran interdit l'usage de l'arbalétrier, puis arquebuses et mousquets firent leur apparition ). Les assaillants se protégeaient eux-mêmes par des mantelets ou tabliers de bois, lesquels venaient se planter de flèches, ou par des boucliers , ils avançaient en formation (carapace de tortue) serrée. En 558, fondation de la Compagnie d'Arc de Soissons qui a une place importante sur tous les jeux d'arc d'aujourd'hui car elle fut pendant 10 siècles, la source de la vitalité de toutes les Confréries de Saint-Sébastien dont chaque Chevalier de l'Arc dépendait. Gardienne des reliques de notre Saint patron, collaborant à l'administration de toutes les autres Compagnies, avec les abbés de Saint-Médard les Soissons, pour nous transmettre les traditions que nous suivons encore aujourd'hui. En 579, le Roi de Soissons CHILDERIC (457-481), institua les archers arbalétriers en Compagnies dont le siège était rue Barald jusqu'en 948, année où fut brûlée lé ville de Soissons, par Hugues le Grand ou le Blanc (897-956), comte de Paris, Duc des Francs. La Compagnie fut réformée en 1190 par Raoul de Vesles, qui fit don d’une Chapelle. Au Moyen Age, la ville de Rodez dont était domiciliée la Compagnie des Francs Archers un "jeton d'archers" à été mis à jour. Ces Archers étaient dispensés du paiement de la dîme par Edit Royal. CHARLEMAGNE ou CHARLES 1er le Grand (768-814) demande que ses soldats soient armés d'une lance, d'un bouclier, d'un arc avec deux cordes et douze flèches. En 825, les Compagnies de tir à l'Arc sont créées par l'évêque de SOISSONS. CHARLES LE CHAUVE ( 840-877), l'évêque de SOISSONS fait le vœu de faire venir des reliques de SAINT-SEBASTIEN ( saint patron des Archers fêté le 20 janvier par chaque Club ou Compagnie ) dans son diocèse. Il charge Chevaliers et Archers armés de la Compagnie d'Arc de Soissons de cette mission. Les reliques sont rapportées aux abbayes de Saint-Médard et de Saint -Waast, ce qui est à l'origine de la "Chevalerie de l'Arc". A la fin du IX ème siècle, le bon Comte d'Aurillac, le futur Saint-Géraud canonisé en 972 fondateur de l'abbaye d'Aurillac (Capitale de la Haute Auvergne grâce au Seigneur Etienne, évêque d'Auvergne ), ayant appris la résolution de fonder une abbaye sur ses terres utilisa un moyen original pour en déterminer l'emplacement. Du haut de son donjon, dominant la Vallée de la Jordanne, il décocha une flèche et l'abbaye fût construite à l'emplacement où elle se planta. Les invasions normandes du 12 ème siècle, qui suivirent le règne du grand empereur, virent les premières batailles à l'arc. Pour la défense, les Compagnies d'archers s'installèrent donc en chapelets, tout au long des affluents de droite de la seine : quatre rivières qui délimitaient "île" de France qu'on appelle toujours le "pays d'arc". EDOUARD I décrète que tout homme valide doit avoir un arc et des flèches. SAINT-LOUIS, ou LOUIS IX publia une ordonnance dans laquelle chacun était "requis de prendre exercice du noble jeu d'arc plutôt que de fréquenter d'autres jeux dissolus". Le 14 octobre 1066, les Normands vulgarisèrent le rôle des archers tout particulièrement, lors de la bataille d'Hastings. A cette époque, lors de la
bataille
d'Hastings, le tir direct était inopérant contre
les
Saxons, en raison des hauts boucliers derrière lesquels ils
s’abritaient, les Normands effectuèrent un tir
indirect
(arc « turquois », en bois souple
de 1.50m de
haut sur lequel était entre collés des nerfs de
bœuf, il fallait être très fort pour le
boucler),
blessant ainsi leurs adversaires au visage, aux épaules et
aux
bras. L’archer Normand, devant se déplacer
rapidement
d’un point à un autre, était
vêtu
légèrement comme le montre la tapisserie de
Bayeux. En
dehors du combat, les arcs étaient enfermés dans
un
« archais » évitant
entre autres aux
coudes de rechange d’être mouillés par
mauvais
temps. Son carquois ou
« couiré »
était suspendu soit au coup, soit à la ceinture. Depuis
le Xème siècle, lorsqu’ils
n’étaient
pas tendus, les arcs étaient à contrecourbe et
là,
seules les extrémités fléchissaient.
Elles avaient
le bout encoché en corne, collé et
renforcé
par un frettage de soie ou de boyau.
Au XIIème siècle, apparaît
l’arc
Oriental dit
« turquois »,emprunté
certainement lors des premières croisades aux musulmans du
Proche-Orient. Il comportait une poigné centrale et deux de
ses
branches avaient la forme d’une accolade C’est le
modèle des sculpteurs depuis des siècles dans les
reprèsentations de l’amour. Louis Le Gros (1081-1137) Les Archers de ROYE guerroyaient auprès du Roi contre les Anglais à Breteuil et à Chartes.C'est sous son règne que les Compagnies s'organisent en Confréries militaires de serments et de connétables en France et sous le nom de Guildes en Pays Germanique et flamand. Dès le XII ème
siècle dans
les contrées, ces archers (arc 1.20m à1.30m,
lourd,
épais, plus droit et de peu de portée et tirait
une
flèche de 0.70m ) apportaient un recours
appréciable en
temps de guerre. Pourtant ces féodaux les voyaient
d’un
mauvais oeil, et comme l’a écrit Viollet-le-Duc
dans son
Dictionnaire du mobilier français, la France paya bien cher
la
défiance de ses Seigneurs féodaux à
ces
égards, et les soudoyer qu’elle enrôlait,
lorsqu’il fallait entrer en lutte avec de puissants voisins,
étaient loin de valoir les archers anglais,
Brabaçons ou
Bourguignons.
Au XIIème siècle, apparaît
l’arc Oriental dit
« turquois »,emprunté
certainement lors
des premières croisades aux musulmans du Proche-Orient. Il
comportait une poigné centrale et deux de ses branches
avaient
la forme d’une accolade C’est le modèle
des
sculpteurs depuis des siècles dans les
reprèsentations de
l’amour. En 1190, on retrouve la Compagnie d'Arc de Soissons par Raoul de Vesles qui fait don d'une Chapelle, sous l'invocation de Saint-Denis, à Saint-Crépin le petit. 1214, Les Archers de la Compagnie de ROYE et les Archers de Noyon, qui se signalèrent par des prodiges, participent à la bataille de Bouvines. Seigneur Barthélemy de ROYE y combât également et sauve le Roi Philippe Auguste.On cite pour cette bataille de Bouvines que 150 Chevaliers d'Arc de la milice de Soissons chargèrent la gendarmerie flamande et furent très éprouvés. L’arc ne servait pas toujours de nobles desseins à tel point qu’en 1229, le Duc de Brabant et la ville de Bruxelles décrétèrent de sévères châtiments pour tout emploi de la flèche destiné à l’assouvissement de rancunes personnelles. SAINT-LOUIS, ou LOUIS IX en 1260 publia une ordonnance dans laquelle chacun était "requis de prendre exercice du noble jeu d'arc plutôt que de fréquenter d'autres jeux dissolus" et il s'inscrit lui-même comme membre d'une Confrérie. Vertus (Champagne-Ardenne) qui a appartenu à l’église de Reims, fait partie du domaine des Comtes de Champagne, lorsque la fille du quatorzième Jeanne de Navarre Comte épousa en 1284 Philippe Le Bel (1268-1314). La porte Baudet, est un témoin de ce temps. Ses armes ont été données à la ville par le Roi Jean Le Bon, qui était prisonnier des Anglais, pu être acheté, en partie grâce aux jolies Vertusiennes qui vendirent leurs plus beaux bijoux pour payer la rançon. Les armes représentent un cœur percé d’une flèche, surmonté d’une couronne matérialisant les fortifications de la ville. Le cœur symbolise la force virile, la flèche qui perce a changé de sens au cours des siècles sans que l’on sache pourquoi. L’arc Anglais du
XIVème
siècle était comparativement à
l’arc
Normand plus courbe, plus maniable, plus flexible, et permettait de
décocher un plus grand nombre de flèches dans un
même temps.. Par contre, l’arc français
devait avoir
un tir plus juste et on peut comparer, actuellement ces deux armes de
jet, l’une au fusil à
répétition,
l’autre au fusil à lunette. La Compagnie des
Diana–Sports de
Bar-sur-Aube fut officiellement créée par
l’édit royal en 1237. On prétend
même que
LOUIS IX dit SAINT-LOUIS fut membre de la première
Confrérie de l’Arc. C’est CHARLES V qui,
par
ordonnance de 1369, fit obligation à ses sujets de prendre
« leurs jeux et esbattements à eux
exercer et
habileter au fait du trait d’arc ou arbaleste , és
beaux
lieux et places convenables à ce
…. » leur
interdisant sous peine, les jeux de tables , quilles, palets, soules et
billes. Le 26 août 1346 la bataille de Crécy-en-Ponthieu, en 1356 la bataille de Poitiers et le 25 octobre 1415 la bataille d'Azincourt furent pour les Anglais de grandes batailles qui furent gagnées grâce aux archers. Jean le Bon (1350-1364) voulut,
à partir
de 1356, créer des compagnies d’archers, pour
mettre les
Français sur le même plan que les Anglais, Il eut
bientôt des tireurs surpassant ceux d’Outre Manche.
Malheureusement, la noblesse, toujours aussi
aveugle,
croyant voir dans ces (compagnies franches) une menace
d’indépendance, les fit supprimer. 1363 à Bouges, on trouve
la trace de "CONFRERIE
D'ARCHERS". En 1368, les arbalétriers de Compiègne reçoivent leurs premières lettres de privilèges qui les confirment dans leurs fonctions de connétables pour deux ans. En 1373, commandés par le Duc de Lancastre, branche cadette des Plantagenêt, titulaire du Comté, puis du Duché de Lancastre, les archers chassèrent les Anglais des environs de la ville de Soissons. En 1381, création du grand Serment Royal des Archers de Saint-Sébastien de Bruxelles.
Le grand serment Royal
des archers de Saint-Sébastien (Le tir à
l’arc n°675) : En1398 le plus ancien concours de Tir à l'Arc. CHARLES V, (1338-1380) de la dynastie des Valois le 2 novembre 1439, création des premières règles d'intronisation de Chevalier dans les Compagnies d'Arc dont le serment solennel de fidélité aux vertus de la Chevalerie (obligation de défendre leur ville contre les ennemis et participation au maintien de l'ordre dans la cité). Un décret de 1337 interdit "par esprit de sécurité et de défense, tous jeux de balles, ballons, dés, et tous leurs dérivés sous menaces de lourdes peines". Le 11 août 1410 et 12 août 1411 sous Charles VI, le Bien aimé, de la dynastie des Valois (1368-1422) pour des frais de guerre des archers de la ville de Paris, affranchit des quatrièmes impositions dans l'exemption des tailles (impôt direct levé sur les roturiers), subsides gabelles (impôt sur le sel) autres aides ayant ou devant avoir cours dans la ville, de tous guets (patrouille ou sentinelle chargée de la surveillance de nuit) et arrière guets, pour quelque cause que ce fût, excepté les réparations des fortifications de la ville, la rançon du Roi et l'arrière ban (pouvoir de commandement exercé par le suzerain sur ces arrière vassaux). Lorsqu'ils étaient appelés à servir au dehors, ils voyageaient aux frais de la commune et touchaient une solde. Ces privilèges leur furent successivement confirmés par tous les Rois ses successeurs (Charles VII en 1484, par Louis XII en 1498 et par François 1er, les 27 février et 29 mars 1515). Dans le cas de refus sans légitime excuse, l'archer était privé de son "office" d'archer et puni d'une amende. L'amende était partagée par moitié, entre le Roi et la Compagnie ou entre la Compagnie et la ville. Dès le 12ème siècle, sous les règnes de LOUIS VI le Gros et LOUIS VII le Jeune, ces Compagnies s'organisèrent en Confréries militaires sous le nom de guildes. Les archers étaient exempts de presque toutes les charges qui pesaient sur les habitants, ceci étant dû à l'insécurité des campagnes poussant les bourgeois, les artisans et les serfs à se grouper dans un but de défense, à s'armer et à s'entraîner. Le 21 mai 1414, les Ducs de Bourbon et d'Orléans, après un siège à Soissons de 21 jours firent payer cher l'héroïque résistance. Enguerrand de Bournonville, défenseur de la cité, fut décapité avec 120 Soissonais. La Compagnie d'Archers et arbalétrièrs de Soissons mit 226 ans jusqu'en 1640 pour se repeupler et sortir de la misère. En1422, la Compagnie d'Arc de ROYE s'est distinguée au siège devant Guise. Louis IX (1214-1270) CHARLES VII
(1403-1461) de la
dynastie des Valois en 1448 institue les Compagnies
régulières appelées "Francs Archers". Le 28 avril 1448, une ordonnance rédigée à Montés-lès-Tours "dans chaque paroisse …y aura un archer", crée les Francs-Archers ( ainsi appelés grâce aux franchises ou exemptions d'impôts qui leur sont données) . Leur rôle est une sorte de réserve de Garde Nationale. Chaque Ville, à l'appel du Roi, en cas de danger, menaçant le pays, doit fournir un nombre proportionnel à sa population de Francs-Archers ou Francs-taupins. Ils sont à pied et avancent en se cachant armés d'un arc, d'un carquois contenant 18 flèches d'une lame à un tranchant. Quelques batailles durant la guerre de cent ans permirent aux archers français de se distinguer et d'être à l'honneur en 1449 à Vernon, en 1450 à Caen et en 1453 à Castillon. La Compagnie des Francs archers de Compiègne, lors de la bataille de Bouvines, aux vues des résultats qu'avait déployés l'arrière ban de la commune, fut récompensée de la devise de Philippe Auguste "Regno et regi fidelissima". En 1472, la Compagnie d'Arc de ROYE s'est distinguée malgré la défaite contre les Bourguignons assiégeant Roye . LOUIS XI en 1480 supprime les Francs-Archers et les remplace par des suisses armés de piques et de hallebardes. CHARLES VIII (1470-1498), le Lion de la dynastie des Valois rétablit les Francs-Archers.. FRANÇOIS 1er (1494-1594) : le 24 décembre 1535 supprime définitivement les Francs-Archers tout en maintenant les Compagnies. C'est celui-ci qui adopta les armes à feu dans les armées en guerre. Les confréries des archers conservèrent l'entraînement au tir avec le même cérémonial de présentation, convocations limitées par les moyens de transport à pied, à cheval ou en voiture, dans un rayon 40 km (10 lieues.). C'est à l'origine des Rondes, desquelles se font ces échanges de fleurs que sont les Bouquets Provinciaux. En 1509, l'un des plus anciens plans de Compiegne indique le jardin de la confrérie d'arc au coin de la rue d'Ardoise. En 1620, SAINT-LOUIS est inscrit comme Membre d'une Compagnie d'arc de Paris. 1636 Défense par la
Compagnie d'Arc de
Roye à ROYE assiégée. Vers 1640, les Compagnies d'archers disparurent et furent remplacées par les arquebusiers qui avaient les mêmes règlements et remplissaient les mêmes offices. 1720 Dès cette date, une décision dans le Nord de la France est prise de tirer l'oiseau ou au rossignol en bois au jardin le 1er mai par les archers. Selon un ordre de tir( tiré au sort), les archers devaient envoyer les flèches sur l'oiseau placé sur une perche. Le vainqueur ayant coupé l'oiseau en deux, ou soulevé de son support, devenait "Roi du jardin" pour l'année. Il recevait de l'argent et se devait d'offrir un repas à tous ses confrères. En 1721, à Compiègne, à l'occasion du rétablissement de la santé du Roi Louis XV, un Te Deum est chanté à l'église Corneille où assistent les trois Compagnies d'Arc, de l'Arquebuse et d'Arbalète en armes. En 1733, l'abbé de Saint-Médard règle les traditions de la Chevalerie dans l'Archerie. En 1734, à Compiègne, dans le grand plan Chancelier le "terrain du jeu de l'arque" est situé près de la porte de Pierrefonds. Le 05 janvier 1760, la Compagnie de Soissons, Compagnie Colonelle est rétablie. Le 10 juin 1764, lors du Bouquet le Sieur Carpette aîné, de la Compagnie d'Arc de Soissons,ayant eu le 1er prix, gagna un gobelet ciselé d'une valeur de 44 livres. LOUIS XV le Bien aimé, en 1774, décrit l'uniforme des Chevaliers de l'arc en habit rouge, boutons en or, 12 boutonnières devant et 3 à chaque poche. En 1777, l'uniforme devient obligatoire pour les archers. Description de la tenue par le marquis de Soyecourt qui réside au château de Tilloloy "habit de ray de castor écarlate, parement de même étoffe, mais ventre de biche pour la couleur s'ôtera et se mettre à volonté, ainsi que le collet, Veste de drap et culotte aussi en couleur ventre de biche. L'habit doublé de même couleur, en serge ( tissu de laine ) ou en toile de coton, pour l'été, veste, culotte de toile de coton blanc ainsi que les bas, le chapeau uni et garni d'une cocarde blanche uniforme qui peut se faire de bazin blanc, comme cela a lieu dans la troupe. En 1780, le Sieur Claude Crespin
Monnier est
nommé Major Général de toutes les
Compagnies d'Arc
afin d'exercer, en chef et sans concurrence, les fonctions
attachées à son office sur toutes les Compagnies
ayant
lettres de l'Abbaye de Saint Médard". Une lettre de 1782, par la Compagnie des Arbalétriers de Villenauxe, invita ses membres à participer au Prix du noble jeu d’Arc de Longpérier, selon le beau plaisir de Mgr de Boisgelin, abbé de l’abbaye royale de Chaales. L'assemblée législative décida, par le décret du 13 juin 1790, la dissolution des uniformes, insignes et transfert des étendards. On note que la plupart des étendards des Compagnies étaient brodés d'un Saint-Sébastien et étaient affiliés à une confrérie à caractère religieux. C'est pour cette raison, à la révolution, que les Compagnies parurent suspectes. L’usage de l’arquebuse resta seul permis, en 1707, avant la dissolution, en 1790, de toutes les Sociétés d’arquebuses. Le 03 juin 1791, la Confrérie des archers se plia au décret de l'Assemblée Nationale en date du 12 juin 1790, qui prononce la dissolution de toutes les corporations privilégiées. Une cérémonie religieuse est engagée et l'on plaça la bannière aux voûtes de l'église Saint-Pierre. Cette bannière fut descendue par les gendarmes nationaux et brûlée sur la place d'armes le 06 octobre 1792. Par le décret de juillet 1791, confirmation de la dissolution des anciennes Compagnies. En 1792, dissolution de la Confrérie Saint-Sébastien d’arc, reconstituée en compagnie d’arc d’abord en 1816, puis en1888. Cette confrérie est attachée à la ville située sur une ancienne ville romaine et rattachée à l’abbaye de Saint-Denis d’Estrées. Saint-Denis était le berceau des ducs d’Estrées dont le premier fut François d’Estrées, maréchal de France et frère de la belle Gabrielle, compagne du roi Henri IV pendant les luttes contre la ligue du duc de Mayenne, Seigneur qui dépendait, du Comte de Clermont puis de l’abbaye d’Ourscamps. En 1793, la Convention ordonne que les biens et immeubles des chevaliers soient vendus comme biens nationaux. En 1797, la Compagnie de Fontainebleau reprend et, à partir de 1800, presque toutes les Compagnies réapparaissent ainsi vers 1845. Certains départements comptaient plus d'archers qu'avant 1789. Les Compagnies survécurent et se réformèrent dès 1800, conservant les traditions. Le 14 août 1833 à Bruxelles, création de la Société des Archers au berceau, de Guillaume Tell par les Archers au café guinguette de l’impasse des Hiboux (Uylengang Rue Saint Pierre ). A la demande des archers aux autorités de la ville de Bruxelles, ceux-ci obtiennent le 28 Octobre 1949, de lettres de filiation qui apparentent à l’ancien Serment Royal des Archers de Saint- Sébastien .L’octroi du titre de « Société Royale » est le fait de S.M. le Roi Léopold 1er. (Le beursault en Belgique se tirait à 25 mètres). En 1850, création de la Famille d'Arc. Le 19ème siècle, à Paris et dans sa banlieue, a compté près de 200 Compagnies regroupées en 15 Familles. Chaque Famille a un Comité et l'ensemble de ces Comités formèrent un Conseil Supérieur de la Chevalerie. NAPOLEON III autorisa le 6 août 1853 la Compagnie de Paris à prendre le titre de "Compagnie Impériale d'Arc". Le Docteur DENONVILLIERS (1863), de la Compagnie Impériale d'Arc, fait adopter de nouveaux statuts, écartant des textes, toute référence religieuse. A CONTINUER DE CORRIGER Le 27 septembre 1863, à 3 heures du soir, création de la Famille de Noisy-le-Sec. Quatre Compagnies sont inscrites dans cette Famille : Bondy, Bobigny, Bagnolet et Noisy-le-Sec. 1898 création de la Fédération Française groupant les tireurs de ce qu'on appelle le "pays d'Arc" (Oise, Aine, Picardie, Nord et Est de Paris). OCTAVE JAY (1899,) ancien Capitaine de Saint-Pierre de Montmartre, fonde la Fédération de l'Ile-de-France et des Compagnies de l'Oise qui se regroupent pour fonder la Fédération des Compagnies d'ARC l'Ile-de-France, dans laquelle se trouve un Conseil Supérieur, dont la mission est d'entretenir l'esprit de confraternité dans la Chevalerie d'Arc. Cela fut fait dans la perspective de jeux olympiques organisés à l'occasion de l'Exposition Universelle de Paris en 1900. Les Rondes existaient avant la création de la Fédération Française de Tir à l'Arc en1896-1898 pour les Jeux Olympiques de Paris. De 1900 à 1920, lors de ces jeux olympiques, le tir à l'arc fait partie des sports représentés. De 1920 à 1972, le tir à l'arc disparaît des jeux olympiques. Les Arcs sont en frêne ou en chêne vert. Loi 1901 interdit toute référence religieuse ou politique dans le cadre d'une Association "laïcité oblige". En 1911, nouvelle appellation de la Fédération des Compagnies d'ARC l'Ile-de-France et devient Fédération des Compagnies d'Arc de France. En 1911, ISH,I indien
d’Amérique,
fut le Professeur es archerie du docteur Saxton Pope et de son ami
Arthur Young ( qui sera le premier archer blanc à abattre un
lion en africain en 1929), l’art de la chasse primitive: des
rites et des tabous doivent précéder le
départ
à la chasse, l’indien se lave soigneusement le
corps, se
brosse les dents et ne prend aucune nourriture ni tabac afin
d’éliminer les odeurs humaines qui effraient le
gibier.
ISHI montre comment, en autre, comment marcher silencieusement et surtout
comment observer, il répète sans
arrêt :
« trop marcher, pas assez
regarder ».
L’indien renifle les pistes comme un chien de chasse, converse
avec les oiseaux à tel point qu’il peut faire
comprendre
une demi-douzaine à la caille ! 1920 Derniers Jeux Olympiques pour le Tir à l'arc qui ne sera plus inscrit aux JO. En 1928, création de la FFTA (Fédération Française de Tir à l'Arc). 1931 création de la Fédération Internationale de tir à l'arc à Lwow cibles de 80cm et 1,22m. Le 04 septembre 1931, une assemblée, composée des Etats-Unis, France, Grande -Bretagne, Hongrie, Italie, Pologne et Tchécoslovaquie, fonde la FITA ( Fédération Internationale de Tir à l'Arc). En 1936, Fédération Française de Tir à l'Arc comprend : En 1990 : 1946 Les premiers BOUQUETS d'après guerre eurent lieu à Noyon le12/05, Tracy-le-Mont 19/05 et Chambly 26/05. 1947, lors des Championnats du Monde de Prague, des cibles en 5 couleurs et 10 zones deviennent un modèle uniforme. Le tir par volées de 3 flèches à chacune des 4 distances est généralisé. L'arc en bois, puis en duralumin cède la place aux arc d'acier suédois ou anglais, avant d'être remplacé par le matériel moderne fragile, mais très efficace, avec sa hausse à l'envers, ses stabilisateurs et ses méthode de tir. FITA 1957 : 1er Championnat de France Arc classique. 1958 on voit apparaître
de nouveaux
concours : 1967 Coupe de France à Dijon. FITA 1968 1er Championnat d'Europe
à REUTE
(Tyrol autrichien) à 30 km de la frontière
allemande. 1968 4éme Championnat de France FIELD du château des rochers à Nogent-sur-Oise. 1969 XXV Championnat du Monde à PHILADELPHIE. 4 ème aux Jeux Olympiques d'Atlanta : Monsieur Paul Vermeiren (Belgique). 1969 Championnat de France beursault à Villemomble. 1969 1er FITA CLUB. 1969 Aux 50 m, la double marque
devient obligatoire. Tir Campagne 1969 1er Championnat du Monde. Tir Campagne 1969 1er Championnat de France. 1970 1er Trophée Saint Georges. Tir Campagne 1971 1er Championnat d'Europe. En 1972 à Munich le
7-8-9-10 septembre ce
sport redevient SPORT olympique grâce en partie à
Madame
I.K. Frith (90m et 80m expérimenté à
Fère
en Tardenois 18/08/1968). En 1972 aux Para-Olympiques des
Handicapes
physiques à Heidelberg. 1972 ème au Championnat du Monde de Victoria : Monsieur Christophe Peignois (Belgique). 1972 Le tir INDOOR est
créé : Tir salle 1973 1er Championnat de France. 7/12/1973 Création de la ligue de PICARDIE. 23/29 juillet 1973 XXVII Championnat du Monde à Grenoble ( 35 délégations soit 183 tireurs). 30/09/1973 Championnat de France de tir en campagne à Saint-Catherine-de-Fierbois. 1975 un nouveau découpage de la France, qui oblige les Rondes (fondée en 1898) à disparaître, pour faire place aux régions, calquées sur les Académies. Tir salle 1983 1er Championnat d'Europe. Tir salle 1991 1er Championnat du Monde. Le 03 août 1992, à Barcelone, Sébastien FLUTE devient le premier champion olympique français de la discipline. En novembre 1992, dans la Ronde des 7 Familles d'Ile de France, s'intègre la Famille de Noisy-le-Sec. 1995 Championnat de France beursault à Montfermeil. |