Chine

En Chine sous la Dynastie de SHANG (1766-1027 av JC) une organisation militaire composée de chariot de guerre comportant une équipe de trois hommes conducteur, lancer et archer.

Les nobles sous la Dynastie de ZHOU (1027-256 av JC) en Chine sont très friands de tournois organisés de tir à l'arc.

CONFUSIUS (551-479 av JC penseur et éducateur chinois) disait déjà : « C’est en regardant les hommes tirer à l’arc que l’on peut juger de leur conduite et de leur vertu. ».

Japon

En 1696, les meilleurs archers japonais se rendaient à Kyoto pour y faire la démonstration de leur adresse. Là, à Sanjusan-Gen-Do, un temple avec une galerie couverte avait été construite pour leurs tirs. Pour une longueur de 132 yards (120,6m) cette construction n’avait que 22 pieds (6.7m) de haut; ce qui fait que les archers devaient manier des arcs très puissants capable de propulser la flèche sur une trajectoire assez tendue pour attendre cette distance. Le Record appartient à Wasa-Daicheri qui décocha 8133 flèches en 24 heures du levé au couché du soleil (à peu près 5 à la minute.) dont 3213 atteignirent la distance
En 1686 un garde du Prince Kishu, Wasa Daihachico, gagna le Prix lançant 15053 flèches qui franchirent la distance de 380 mètres.

Le KYUDO a son origine dans les techniques guerrières des Samouraïs du japon médiéval mais aussi dans les rituels traditionnels de la même époque, religieux ou laïcs, où l’arc occupait une fonction symbolique important. Ces deux courants se sont unis pour former les bases du KYUDO moderne, qui unit de manière harmonieuse la maîtrise d’une technique très précise de tir, à un travail plus en profondeur. Cette discipline doit également tendre vers le perfectionnement de sa posture corporelle aussi bien que vers l’harmonisation de son attitude mentale et émotionnelle. 

Pour avancer dans « la voie de l’arc », il faut de la persévérance et une sincérité profonde dans la recherche de sa vérité intérieure. L’archer fait l’apprentissage du lâcher prise. La cible qu’il doit atteindre, c’est sa cible intérieure, celle qui se situe au cœur du « hara », bien plus que la cible placée à 28 mètres. La pratique du KYUDO est ouverte à toutes et à tous, et ainsi peut être pratiquée dès l’adolescence et sans limite d’âge.
En pratiquant le KYUDO on cultive la personnalité, les qualités humaine, la force de caractère, la connaissance de soi et le respect des autres. La qualité  de la posture et du gestuel sont très important. Le tir parfait sera précis empreint de dignité et d’esthétique, dimensions fondamentales de la pratique de ces art martial. Tout ceci est possible grâce à une concentration ininterrompue et un entraînement intense et régulier. Créée en 1978 la Fédération Française de KYUDO ( agréée par le Ministre des Sports )est la seule reconnue par la Fédération Japonaise de KYUDO ainsi que par la Fédération Européenne de KYUDO et la Fédération Française de KYUDO.

Les arts martiaux comme le KYUJUTSU aujourd'hui le KYUDO est une discipline pour des archers montés à cheval qui lancé au gallot sur une piste en terre battue de 46 m dont 3 cibles fixes de 9 cm ( représentant la guerre, la puissance et la paix) se doivent d'atteindre (Dans la tradition vers 1600 les guerriers qui rataient la cible devaient se donner la mort).